“Make-up” en français : Origines et signification de ce terme anglais

Le terme “make-up” trouve son origine dans la langue anglaise. Il est composé du verbe “to make” (faire) et de la préposition “up” (vers le haut). Littéralement, “make-up” signifie donc “faire vers le haut” ou “arranger”. Cette expression est apparue au 19e siècle pour désigner l’action de se maquiller et les produits cosmétiques utilisés à cet effet.

En anglais, “make-up” s’écrit également “makeup” sans trait d’union. Les deux orthographes sont correctes et couramment utilisées. L’usage du trait d’union tend cependant à diminuer au profit de la forme en un seul mot.

Évolution de son usage à travers les siècles

À l’origine, le terme “make-up” désignait principalement les produits de maquillage pour le visage comme le fond de teint ou le rouge à lèvres. Son sens s’est progressivement élargi pour englober tous les produits cosmétiques décoratifs. Au fil du temps, “make-up” est également devenu synonyme de l’action de se maquiller.

L’utilisation du mot s’est répandue au 20e siècle, parallèlement à l’essor de l’industrie cosmétique. Aujourd’hui, “make-up” est un terme largement utilisé dans le monde entier, y compris dans des pays non anglophones comme la France. Qu’en pensez-vous, le “make-up” fait-il désormais partie intégrante de notre vocabulaire ?

Le “make-up” dans la culture anglophone

Utilisation courante dans les pays anglophones

Dans les pays de langue anglaise comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, le terme “make-up” est couramment employé au quotidien. Il fait partie du vocabulaire de base lié à la beauté et aux cosmétiques. On l’utilise aussi bien comme nom que comme verbe :

  • “I need to buy some new make-up” (Je dois acheter du nouveau maquillage)
  • “She’s making up her face” (Elle se maquille le visage)

Le mot est utilisé par tous les groupes d’âge et classes sociales. Il n’est pas considéré comme un anglicisme ou un terme spécialisé, mais comme un mot courant du langage de tous les jours.

Connotations et nuances culturelles

Dans la culture anglophone, le “make-up” est généralement perçu de manière positive. Il est associé à la féminité, à la séduction et au soin de soi. Cependant, des connotations négatives peuvent parfois y être attachées, comme l’artificialité ou la superficialité quand le maquillage est jugé excessif.

Le terme véhicule aussi l’idée de transformation et de créativité. Se maquiller est vu comme un moyen d’expression personnelle, voire artistique. Le “make-up” fait partie intégrante de nombreuses sous-cultures et mouvements esthétiques anglophones.

Équivalents français et traductions

“Maquillage” : le terme français le plus proche

En français, l’équivalent le plus direct de “make-up” est le mot “maquillage”. Ce terme désigne à la fois les produits cosmétiques et l’action de se maquiller. Il est dérivé du verbe “maquiller”, lui-même issu de l’ancien français “masquiller” qui signifiait “barbouiller, salir”.

“Maquillage” couvre sensiblement le même champ sémantique que “make-up” en anglais. Il peut s’utiliser dans la plupart des contextes :

  • “J’adore ton maquillage !” (I love your make-up!)
  • “Je me maquille tous les matins” (I put on make-up every morning)

Cependant, “maquillage” a parfois une connotation plus formelle ou professionnelle que “make-up”. Trouvez-vous que “maquillage” sonne plus sérieux que “make-up” ?

Autres expressions françaises liées au make-up

La langue française dispose de nombreux autres termes pour parler de maquillage :

  • Fards : désigne principalement les produits pour les yeux et les joues
  • Cosmétiques : terme générique englobant tous les produits de beauté
  • Se pomponner : expression familière pour “se maquiller”
  • Se faire une beauté : prendre soin de son apparence, incluant le maquillage

Ces expressions apportent des nuances et permettent de varier le vocabulaire. Elles sont cependant moins précises et polyvalentes que le simple “maquillage”.

L’adoption du terme “make-up” dans la langue française

Contexte de l’emprunt linguistique

L’utilisation du mot “make-up” en français s’inscrit dans un contexte plus large d’influence de la culture anglo-saxonne. À partir des années 1960, de nombreux anglicismes ont pénétré la langue française, particulièrement dans les domaines de la mode, de la musique et de la publicité.

L’industrie cosmétique internationale, largement dominée par des marques américaines, a contribué à populariser le terme “make-up” en France. Les campagnes publicitaires et le marketing ont souvent privilégié ce mot jugé plus moderne et attractif que “maquillage”.

Fréquence d’utilisation en France et dans la francophonie

Aujourd’hui, “make-up” est couramment employé en France, en particulier dans les médias et la publicité. Il est très présent dans les magazines féminins et les réseaux sociaux. Son usage est plus fréquent à l’écrit qu’à l’oral, où “maquillage” reste prédominant dans le langage courant.

L’utilisation de “make-up” varie selon les régions francophones. Il est plus répandu en France métropolitaine que dans d’autres pays francophones comme le Québec, où l’on préfère généralement les équivalents français. Et vous, utilisez-vous souvent le mot “make-up” dans votre quotidien ?

“Make-up” vs “maquillage” : nuances et différences

Contextes d’utilisation spécifiques

Bien que “make-up” et “maquillage” soient souvent interchangeables, certaines nuances existent dans leur utilisation :

  • “Make-up” est privilégié dans le monde professionnel de la beauté (marques, maquilleurs) pour son côté international
  • “Maquillage” reste plus courant dans le langage quotidien et les situations formelles
  • “Make-up” est plus fréquent dans les noms de produits et les slogans publicitaires

Le choix entre les deux termes dépend souvent du contexte et du public visé. “Make-up” peut être perçu comme plus tendance et moderne, tandis que “maquillage” sonne plus traditionnel.

Connotations particulières de chaque terme

“Make-up” et “maquillage” peuvent véhiculer des connotations légèrement différentes :

  • “Make-up” est souvent associé à la créativité, l’art et la mode
  • “Maquillage” peut avoir une connotation plus classique ou naturelle
  • “Make-up” évoque parfois un style plus audacieux ou sophistiqué

Ces nuances sont subtiles et subjectives. Elles varient selon les individus et les contextes. Quelle image vous vient à l’esprit quand vous entendez “make-up” par rapport à “maquillage” ?

L’industrie cosmétique et l’utilisation du terme “make-up”

Marketing et branding international

L’industrie cosmétique utilise abondamment le terme “make-up” dans ses stratégies marketing, même en France. Ce choix répond à plusieurs objectifs :

  • Donner une image internationale et moderne à la marque
  • Faciliter la communication à l’échelle mondiale
  • Capitaliser sur les connotations positives du mot anglais

De nombreuses marques françaises comme L’Oréal ou Lancôme utilisent “make-up” dans leurs gammes de produits destinées au marché international. Cela permet une cohérence de la marque à travers les différents pays.

Impact sur les consommateurs francophones

L’omniprésence du terme “make-up” dans le marketing influence les habitudes linguistiques des consommateurs francophones. Beaucoup s’approprient ce mot, surtout les jeunes générations. Cela peut créer un sentiment de proximité avec les marques et les tendances internationales.

Cependant, certains consommateurs restent attachés au terme français “maquillage” et peuvent percevoir l’usage excessif de “make-up” comme du snobisme ou une forme d’aliénation culturelle. Que pensez-vous de l’utilisation de “make-up” par les marques françaises ? Est-ce un plus ou un inconvénient selon vous ?

Débat linguistique : pour ou contre l’utilisation de “make-up” en français

Arguments des puristes de la langue

Les défenseurs de la langue française critiquent souvent l’usage du terme “make-up”. Leurs principaux arguments sont :

  • L’existence d’un équivalent français parfaitement adapté (“maquillage”)
  • Le risque d’appauvrissement de la langue française
  • La crainte d’une domination culturelle anglo-saxonne

Certaines institutions, comme l’Académie française, recommandent d’éviter l’usage de “make-up” au profit de “maquillage”. Elles considèrent cet anglicisme comme superflu et potentiellement nuisible à la richesse de la langue française.

Perspectives des partisans de l’enrichissement linguistique

À l’inverse, d’autres linguistes et observateurs voient l’adoption de mots comme “make-up” comme un enrichissement naturel de la langue. Leurs arguments incluent :

  • L’évolution constante et nécessaire du langage
  • L’apport de nuances sémantiques nouvelles
  • L’ouverture culturelle et la modernité véhiculées par ces emprunts

Ils soulignent que le français a toujours intégré des mots étrangers au fil de son histoire, ce qui a contribué à sa richesse actuelle. Pensez-vous que l’usage de “make-up” en français est un appauvrissement ou un enrichissement de la langue ?

Le “make-up” dans le lexique professionnel de la beauté

Utilisation dans les métiers de l’esthétique

Dans le monde professionnel de la beauté, “make-up” est très largement utilisé. Les maquilleurs professionnels se désignent souvent comme “make-up artists”, même en France. Ce terme est considéré comme plus prestigieux et international que “maquilleur”.

Le vocabulaire technique du maquillage est truffé d’anglicismes, dont beaucoup sont dérivés de “make-up” :

  • No-make-up look (apparence naturelle)
  • Make-up remover (démaquillant)
  • Make-up base (base de teint)

Ces termes sont couramment employés dans les formations et les échanges entre professionnels. Ils sont considérés comme faisant partie du jargon métier.

Formation et certifications : la place du terme anglais

Les formations en maquillage professionnel intègrent largement le terme “make-up” et ses dérivés. De nombreuses écoles proposent des cursus intitulés “Make-up Artist” plutôt que “Maquilleur professionnel”. Cela reflète une volonté de s’aligner sur les standards internationaux du secteur.

Les certifications et diplômes utilisent souvent une terminologie mixte, mêlant français et anglais. Par exemple, on trouve des titres comme “CAP Esthétique Cosmétique Parfumerie option Make-up”. Cette hybridation linguistique est caractéristique du secteur de la beauté en France.

Perspectives futures : évolution du terme “make-up” en français

Tendances linguistiques observées

L’utilisation du terme “make-up” en français semble se stabiliser. On observe les tendances suivantes :

  • Une coexistence pacifique avec “maquillage” plutôt qu’un remplacement
  • Une utilisation croissante dans certains contextes spécifiques (mode, réseaux sociaux)
  • Une intégration progressive dans le langage courant, surtout chez les jeunes

Le mot s’adapte à la prononciation française et on voit apparaître des variantes orthographiques comme “make up” sans trait d’union. Cela témoigne d’une appropriation progressive du terme par les locuteurs francophones.

Prédictions sur l’usage à long terme

À long terme, il est probable que “make-up” reste présent dans la langue française, mais son usage pourrait évoluer :

  • Il pourrait se spécialiser dans certains contextes (professionnel, marketing) tandis que “maquillage” resterait dominant dans le langage courant
  • De nouveaux dérivés ou expressions hybrides pourraient apparaître
  • Son sens pourrait légèrement diverger de celui de “maquillage”, créant une nuance sémantique spécifique

L’évolution future dépendra des tendances culturelles, des politiques linguistiques et des innovations dans l’industrie cosmétique. Selon vous, le terme “make-up” sera-t-il toujours utilisé en français dans 20 ans ? Comment imaginez-vous son évolution ?

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AUTHOR

Laura C

L’auteur de ce blog Laura
est une passionnée de mode, écrivain et photographe.

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