Limiter le tourisme de masse pour préserver la planète et les populations locales
Le tourisme est responsable d’environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui ne cesse d’augmenter. En plus de cet impact environnemental, le surtourisme affecte les populations locales et les écosystèmes fragiles. Dans ce contexte, le site spécialisé Fodor’s Travel publie chaque année une liste de destinations à éviter pour éviter la destruction de notre planète.
Le rapport pour l’année 2023 révèle que des villes et des pays prisés des touristes, tels que le lac Tahoe ou Maui aux États-Unis, la côte amalfitaine et Venise en Italie, ou encore les Cornouailles en Angleterre, font partie de la liste. Amsterdam aux Pays-Bas et La Thaïlande y figurent également. Même l’Antarctique est impacté par les transports qui accélèrent la fonte des glaces.

En France, deux destinations ont été identifiées comme étant à éviter absolument : les falaises d’Étretat en Normandie et les Calanques près de Marseille. Le tourisme de masse menace l’érosion des sols dans les Calanques et celui des falaises d’Étretat. Pour y remédier, un quota de 400 personnes par jour a été mis en place pour les Calanques.
Étretat et les Calanques, têtes du classement à éviter
Membre du conseil municipal de la commune, Jean-Baptiste Renié explique que le tourisme de masse ne satisfait personne et qu’il faut trouver un équilibre. La surfréquentation de ces sites naturels menace non seulement l’environnement, mais aussi la qualité de vie des habitants. Les falaises d’Étretat sont protégées et leur érosion inquiète les experts. Même constat pour les Calanques, où jusqu’à 2500 visiteurs pouvaient se rendre chaque jour avant la mise en place du quota.
Le constat est clair : il est urgent de limiter le tourisme de masse pour préserver notre planète et notre patrimoine naturel. Cela passe par une prise de conscience collective et des mesures adaptées pour diminuer l’impact environnemental de nos voyages. Chacun peut participer à cet effort en choisissant des destinations moins fréquentées et en adoptant des comportements responsables lors de ses déplacements.